vendredi 2 mai 2014

Mon amour

Mon amour,

Voilà déjà bientôt 9 ans. 9 ans que j’ai au la chance de croiser ton chemin. 9 ans que j’ai saisi ta main au détour d’un châtaignier pour ne plus jamais la lâcher. De ce jour, tout nous a paru simple et évident. Notre vie commune, les jours glissants dans la passion, nos couchers les yeux dans les yeux et nos réveils dans les bras l’un de l’autre.  Notre bonheur s’est installé dans le quotidien et Phébée est arrivée. Tu acceptais mes travers et me portais, malgré mes défauts, à être meilleurs que ce que je pensais. Ta patience et ta douceur m’ont laissé consacrer plus de temps aux autres qu’à toi-même, sachant que mes sentiments les plus profonds t’étaient réservés. Tu te complaisais toi aussi à rendre les autres plus beaux et nous nous aimions ainsi. Comme le chantait Brassens, nous nous somme promis d’être d’éternels fiancés, nous jurant de rester fidèles à cette passion qui nous animait et nous rendait beaux, comme nous l’a dit un jour cette écrivaine que nous avions émue. Mais la vie de tous les jours nous a rattrapés et le rythme quotidien s’en est pris à la passion. Nous avons tenu bon malgré les remous de la vie et de nos doutes, se rattrapant toujours l’un à l’autre pour maintenir à flot cet amour si profondément ancré en nous. Aujourd’hui tu es plus belle encore à mes yeux que tu ne l’as jamais été malgré les années passées et la fatigue occasionnée par mon caractère. Je t’aime. Et je n’ai plus peur aujourd’hui. Plus peur, comme au premier jour, que l’habitude, l’un de l’autre, émousse l’amour que nous nous portons. Car je sais aujourd’hui que, loin de les amoindrir, le temps renforce nos sentiments. C’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai l’honneur, le privilège et la grande joie de te demander ta main. Ce mariage, qui symbolisait, pour nous, l’enfouissement terne dans une stabilité meurtrière, représente aujourd’hui pour moi l’accomplissement de cette fusion en un unique « Nous ».  Nos vies sont déjà irrémédiablement liées par ce que nous avons vécu et créé ensemble. Permettons aujourd’hui à ce lien de pleinement s’accomplir et célébrons notre amour avec tous nos proches à travers cet évènements que nous pensions, à tord, ne pas être fait pour nous. Faisons de cet enchainement l’un à l’autre, non pas une prison, mais un berceau pour notre amour si profond, si unique et si beau. Je t’aime. Je sais aujourd’hui qu’il en sera toujours ainsi. Merci pour ton amour. Merci de m’accepter et de me m’aider à être meilleur. Je t’aime, irrémédiablement.


Christophe

lundi 14 avril 2014

Horrible ! Voilà plusieurs mois que je n'ai pas ouvert ce blog.

Aller pour commencer le ménage de printemps voici un extrait ce qui occupe une partie importante de mon temps : la copropriété.

Ce soir j'ai passé deux heures à rédiger la note qui suit et qui explique rapidement le fonctionnement des appels de charges de copropriétés :

Explications concernant les appels de charges de copropriétés

I) L’exercice comptable et l’assemblée générale :
L’exercice comptable de la copropriété va du 1er octobre d’une année au 30 septembre de l’année suivante. Ainsi lorsque l’on cite l’exercice comptable 2012-2013 on parle de l’année qui va du 1er octobre 2012 au 30 septembre 2013.
Le temps de faire la clôture comptable et la vérification des comptes l’assemblée générale n’a lieu qu’à partir de 2 mois après la fin de l’exercice comptable. Ainsi cette année l’assemblée générale à eu lieu le 31 mars 2014. Lors de cette assemblée générale nous avons validé les comptes de l’exercice 2012-2013 et voté les budgets prévisionnels de 2013-2014 (exercice en cours) et 2014-2015.
II) Prévisionnel – réalisé :
Le budget prévisionnel est une estimation de ce que l’on pense dépenser dans un exercice comptable.  Le budget réalisé est la somme calculée en fin d’exercice des dépenses réelles. La différence est appelée régularisation et est indiquée dans votre compte de copropriété annuel, transmis avec votre convocation en assemblée générale.
Cette année, avec les dépenses non provisionnées de chauffage et de travaux de loges le budget réalisé était plus important que le budget prévisionnel ce qui a entrainée l’appel d’une régularisation à payer. Le budget prévisionnel de l’exercice en cours ayant été estimé de manière sécuritaire, nous devrions être dans la situation inverse l’an prochain.
III) Répartition sur 4 appels de charges :
Le budget prévisionnel est appelé sur 4 trimestres appelés T1 à T4 et appelées comme suit :
-          Début octobre pour le T1
-          Début janvier pour le T2
-          Début avril pour le T3
-          Début juillet pour le T4
L’assemblée générale ayant lieu après le début de l’exercice le budget prévisionnel est calculé par rapport au vote du budget N+2 de l’assemblée générale précédente.
Ainsi pour l’exercice 2013-2014 (exercice en cours) :
Les budgets prévisionnels T1 et T2 ont été calculés par rapport au vote de l’exercice N+2 de l’assemblée générale de 2013 (voté pour un montant de 235 117 €). Hors le budget N+1 voté en assemblée générale du 31 mars 2014 est de 272 370 €.
Les deux premiers trimestres ont été appelés sur le quart des 235 117 € votés en 2013 soit 58 779 €.
Si on prend le budget voté lors de la dernière assemblée générale les appels trimestriels devraient être de 68 092 € (272 370 / 4). La différence entre cette somme et les appels précédemment réalisés est rattrapée sur le trimestre suivant l’assemblée générale.
L’appel de charge T3 est plus important car il rattrape la différence des deux premiers trimestres. Le quatrième trimestre représente un trimestre « normal » correspondant à un quart du budget prévisionnel voté lors de la dernière assemblée générale.
Ainsi cette année la répartition des appels trimestriels suit le tableau suivant :
Ancien budget
nouveau budget
vote AG 02/2013
T1
T2
T3
T4
vote AG 03/2014
77642
charges communes
19410,5
19410,5
24314
21045
84180
15000
prov. Eau froide
3750
3750
7125
4875
19500
30000
prov. Eau chaude
7500
7500
7500
7500
30000
4100
compteur ind.
1025
1025
1047,5
1032,5
4130
8025
Bat A
2006,25
2006,25
3795
2602,5
10410
6150
Bat B
1537,5
1537,5
2377,5
1817,5
7270
82000
Chauffage
20500
20500
37000
26000
104000
3050
Asc esc A
762,5
762,5
890
805
3220
3050
Asc esc B
762,5
762,5
890
805
3220
3050
Asc esc C
762,5
762,5
890
805
3220
3050
Asc esc D
762,5
762,5
890
805
3220
235117
58779,25
58779,25
86719
68092,5
272370

IV) Votre appel T3 en détail :
Comme vous avez pu le constaté votre appel de charge T3 comporte plus de ligne. Cela s’explique par la régularisation des deux précédents trimestres. Ainsi chaque ligne est doublée d’une ligne intitulée « Rappel 01.10.13-31.03.14 » correspondant au rattrapage de la différence entre ce qui a été perçu lors des deux premiers appels et ce qui correspond à un quart du nouveau budget.
Par exemple pour les charges communes vous avez une ligne d’appel sur un budget à répartir de 21 045 € plus une ligne pour un rappel de 3 269 €. Ce rappel est la différence entre les 21 045 € correspondant au quart du budget et les 19 410.5 € déjà payés, multipliée  par deux trimestres :
Différence : 21 045 – 19 410.5 = 1 634.5 €    Multiplié par 2 trimestres : 1 634.5 x 2 = 3 269 €
L’eau, pas si limpide :
Pour l’eau c’est un peu différent.
Sur votre appel vous trouverez 3 lignes pour l’eau chaude et 3 lignes pour l’eau froide. Expliquons le cas de l’eau froide, l’eau chaude suivant le même raisonnement.
La première ligne correspond à l’appel trimestriel concernant une somme a répartir de 4 875 €. La seconde ligne correspond à l’appel des deux premiers trimestres pour une somme à répartir de 9 750 € (4 875 x 2). Une troisième ligne en négatif correspond au remboursement de ce qui a été perçu aux deux premiers trimestres soit -7 500 €  (3 750 x 2).
Pour l’eau chaude vous avez une ligne appelée pour 7 500, une pour 15 000 et une de – 15 000.
Les tantièmes varient entre les deux premières lignes et la dernières en fonction de la consommation.
Pour rappel, si vous pensez avoir des difficultés pour réglez vos charges n’hésitez pas à appeler PARGEST pour organiser avec eux un règlement en plusieurs fois.

Le président du conseil de copropriété

lundi 30 septembre 2013

Quiétude


Quelle chance de vivre auprès d’un si beau fleuve. Ce matin, après l’accomplissement du rituel matinal quotidien, levé-lavé-mangé, j’enjambe mon vélo dans un temps plus brumeux que mon esprit. Pas de le temps de s’émerveiller, il faut être à l’heure au bureau pour assurer l’astreinte du matin. Temps brumeux, soleil encore au lit, je décide de prendre par les bords de Loire pour profiter de la sécurité des quais à défaut d’une piste cyclable pourtant promis par « l’incontournable » Lemaignan (tiens c’est drôle le correcteur d’orthographe me propose « dédaignant », il est quand bien fait !), que les non-Loirétains (Mon dieu que j’ai honte de ce nom) ont la chance de ne pas connaitre. Arrivé sur les rives ligériennes me voici plongé dans le monde du silence et ce sans avoir à m’immergé aux côté du célèbre feu bonnet rouge. Aucune voiture ou presque sur les quais, Un pont déjà figé à l’horizon, et une tranchée brumeuse sur ma gauche d’où s’élève, entre les ombres arboricoles, quelques cris de mouettes préférant sans doute le calme d’une ile de sable à l'agitation des bords de mers chahutés par les marées. La Loire est là, je le sais, mais elle reste endormie sous sa couette épaisse de brume. Comme si, elle, s’était offerte une grasse matinée aujourd’hui. Et le monde autour se recueille silencieusement pour ne pas la réveiller. Les chiens se promènent sans aboyer. Les oiseaux se taisent. Et moi je survole les quais, prenant soin de ne pas rompre cette harmonie par un quelconque bruit mécanique. Cette quiétude onirique me berce le long de cette beauté, allongée, cachée et pourtant maitresse de ces lieux. Un bateau d'un autre temps, surgit de la brume comme un anacronisme poétique. C’est un crève-cœur que d’en quitter le cours pour traverser cette ville morne pour rejoindre téléphone et ordinateur qui m’affichent froidement l’heure comme pour me dire : tu as failli être en retard ! Oui ce matin j’ai failli être en retard. D’ailleurs j’ai failli ne pas venir, comme à chaque fois que je pars le long de cette invite au voyage.

mercredi 4 septembre 2013

Culture et librairie

 
 
Ce midi, afin de fuir une fois de plus le bureau, j’ai trouvé un prétexte pour sortir en ville. Depuis quelques temps je cherche un livre traitant de l’Aïkido et de l’explication, si possible illustré, de ses techniques. Le sujet étant précis c’est donc sans grand espoir que j’ai pris le temps de parcourir les quelques grosses librairies Orléanaises.
Premier arrêt : la FNAC. Malgré mes déceptions précédentes je suis quand même repassé par la FNAC. Après tout ils m’ont déjà surpris une fois en comprenant après plusieurs années qu’il était dans leur intérêt de rapprocher la vente en ligne de leurs boutiques et ce en acceptant, d’une part, que le magasin soit considéré comme un point relais pour se faire livrer ses achats en ligne et d’autre part, de faire un point de relais pour le SAV. Et oui, pour ceux qui ne le savait pas, il y a encore quelques années, il était hors de question d’arriver en magasin avec une réclamation sur un article acheté en ligne : « Ah non monsieur ! Le site internet FNAC et le magasin FNAC ce n’est pas la même chose (?!?) : il faut renvoyer votre article par la poste ! » …SIC. Bon au final, pour la littérature comme pour le reste la FNAC reste pour moi le temple de l’inculture. On arrive à l’étage face à un mur des meilleures ventes et autre « incontournables » : une vingtaines de références surexposées avec un stock considérable. Ensuite viennent les rayons, nombreux, divers et épars ou l’on est rassuré par une impression de diversité. Finalement, lorsque l’on arrive dans le rayon qui nous intéresse, on s’aperçoit qu’il est tout petit et comporte très peu de références. En allant voir d’autres rayons on s’aperçoit rapidement que c’est le même problème partout.
Exit donc la FNAC, je descends vers Chapitre, longeant à regrets ma librairie préférée CHANTELIVRE où je sais que malheureusement il n’y a pas de rayon traitant de ce que je recherche. J’arrive donc dans ce qui fait suite et honte à la célèbre librairie Loddé, connue et reconnue lorsqu’elle était encore sous les arcades. En entrant j’ai été surpris de trouver un espace si dégagé. Je m’explique : lorsque Loddé a été racheté par Privat qui a souhaité profiter du nom pour s’installer sur Orléans, ils ont ouvert un grand magasin sur la nouvelle place de la république. Malgré ma déception de voir disparaitre ce temple du livre aux passages étroits entre des étagères reliant le sol au plafond et croulant sous le poids des livres entassés, j’ai, à l’époque, été agréablement surpris par le parti pris de créer une impression d’espace en laissant le champ de vision libre avec des présentoirs de hauteur limité. L’équilibre visuel était atteint entre une vision supérieure dégagée jusqu’aux quatre coins du magasin et, pour la partie inférieure, une densité de livres entre lesquels les clients circulaient. Mais aujourd’hui cet équilibre n’existe plus. Les présentoirs se sont raréfiés et dégarnis. Du coup l’enseigne réussit l’exploit de nous donner l’illusion d’un désert sans sable et en pleine ville. Une mer calme où flotte quelques récifs dégagés sur lesquels, tels des mouettes endormies, les livres reposent.
Par dépit et ayant encore un peu de temps à perdre avant de retourner au bureau une fois que les collègues seraient partis déjeuner, je décide de pousser jusqu’à la nouvelle librairie dont j’ai déjà oublié le nom située sur la place de Loire. Cette librairie ne m’avait pas donné confiance lors de ma première visite pendant les fêtes de noël ou j’avais l’impression de trouver plus de produits dérivés que de vrais ouvrages. Je vous rassure, ma seconde visite a détrompé la première : c’est pire que ce que je croyais ! On arrive dans une ambiance très raffinée ou les livres ne sont pas entassés mais joliment présentés sur de belles étagères noires estampillées Ikea. Ils sont d’autant plus joliment étalés que chaque étagère ne compte qu’un nombre d’exemplaire très limité. Comme partout ailleurs on y retrouve quelques références comprenant des lieux communs, des ouvrages récompensées ou estampillés. Bref, du « facile à vendre ». En dehors de ca … Hormis le fait de pouvoir rassurer ceux qui penseraient qu’en littérature on peut faire du : « Pas beaucoup, mais de qualité » il n’y a pas grand-chose.
Au final je suis retourné au bureau avec cette réflexion en tête : Comment, aujourd’hui, avoir le goût de découvrir de de nouvelles choses en littérature ? J’ai souvenir de bibliothèques où l’on trouvait de nombreuses références à consulter et où « faire son choix » prenait tout son sens. Une époque où les vendeurs aimaient lire et où pour les recruter on ne se contentait pas de savoir si ils avaient un bac ES. Bon ok je suis conscient de passer pour un vieux con réactionnaire mais quand même ! Aujourd’hui heureusement que j’ai encore CHANTELIVRE sinon je serais vraiment malheureux ! Bon il y a toujours le bouche-à-oreille pour découvrir de nouvelles choses. Il y a aussi internet qui n’est finalement qu’un nouvelle outil technique de ce bouche-à-oreille. Il y a aussi quelques émissions littéraires qui survivent en prenant des créneaux de moins en moins accessibles, cédant leur place au crétinisme de la télé-réalité où l’on découvre qu’il peut y avoir plus stupide que le téléspectateur : le téléspectateur qui fait sa télé ! Mais finalement et de plus en plus on nous dit aussi en littérature quoi consommer. A nous bourrer le crâne avec des prix, des « incontournables » tous plus mal écrits les uns que les autres. Car aujourd’hui il ne faut pas bien écrire pour vendre, c’est comme pour tout : le marketing replace la qualité. Dernière preuve en date, faisant suite à Harry Potter, la série des 50 nuances (« fifty shade » pour les anglophiles). J’ai commis la grave erreur d’acheter le premier avant d’en lire quelques pages. Bien mal m’en prit : c’est atrocement mal écrit ! Et pourtant ces livres se sont vendus à des millions d’exemplaires ! Je comprends la problématique économique des librairies : l’espace est chère et le stockage n’est plus dans l’air du temps commercial. Une librairie ne peut apparemment plus se permettre d’avoir un stock important et de multiplier les références. Les librairies qui nous ont fait rêvés comme Loddé n’existent plus ou plus pour longtemps. Pourtant on trouve quand même des ilots de sérénité, tel que la librairie CHANTELIVRE, place du Martroi. Le rayon enfant y est particulièrement exceptionnel ! Un régal pour les petits et les grands, de très nombreuses références, des vendeuses disponibles pour nous conseiller, qui connaissent et aiment parler des livres qu’elles présentent. Alors à quoi tiens la réussite de cette librairie ? Pour moi cela tiens à deux choses : déjà éviter de se disperser sur tous les sujets et ensuite avoir de bon vendeur. Avoir en face de soi quelqu’un qui aime les livres et sait vous en parler aide à découvrir de nouvelles choses car finalement en magasin, sur un blog, entre amis ou en écoutant une bonne émission le procédé est le même : pour avoir envie de lire un livre il faut quelqu’un qui sache vous transmettre cette envie. Pour l’achat ? Heureusement nous avons internet !
 
 
 
 

mercredi 28 août 2013

Zombzzzzzzzz


Voilà quelques temps maintenant, au sortir d’une séance de cinéma, une réflexion m’est venue au sujet du pitch très à la mode depuis quelques années de l’invasion zombi. La question qui m’est venue est de savoir ce qui avait bien pu ne pas avoir été encore envisagé sur ce thème.

Bien souvent, le centre d’intérêt de ce type d’histoire consiste en la façon dont l’humanité, à petite ou grande échelle, lutte pour sa survie voir pour l’éradication du virus. Le procédé sert d’ailleurs souvent uniquement de prétexte pour développer la psychologie humaine en réaction à une crise, à ma plus grande satisfaction je dois l’avouer.

Au final on se rend compte que systématique l’origine n’a que peu d’importance. Savoir d’où vient le virus ne sert, au plus, qu’à aider dans la recherche d’une solution. L’idée de base restant : « On est dedans jusqu’au cou, comment va-t-on s’en sortir ? »

Je ne pense pas, donc, que creuser du côté des origines soit d’une grande utilité ou puisse apporter quelque chose au genre.

Comme je l’ai dit précédemment, l’aspect psychologique ainsi que l’organisation de la « résistance » est systématiquement abordé en jouant sur la gravité, les capacités et l’échelle. Difficile donc de trouver une brèche inexploitée de ce côté-ci.

 C’est donc dans cet état de profonde réflexion que je me suis retrouvé perdu un soir d’été jusqu’à ce qu’une nuée de moustiques m’apportent LA révélation. Le vecteur ! C’est sur le vecteur du virus qu’il faut travailler. On se rend compte que si on finit par mettre le virus au second plan c’est que le schéma de propagation est toujours le même : l’homme et les gros animaux. Et c’est là que se trouve le talon d’Achille de l’histoire de Zombi, le petit goût amer de l’histoire qui fait que l’on finit par prendre du recul et se détacher de l’histoire : on sait déjà comment ça va se passer.

            La transmission uniquement par l’homme du virus a été largement exploitée et pour augmenter les champs des possibles on utilise maintenant aussi la transmission par les animaux. Alors pourquoi ne pas s’engouffrer plus le filon ? En premier lieu car il faut que les héros s’en sortent. Oui, cela fait partie des conventions unanimement utilisée dans la conception d’histoire : le héros doit survivre, enfin le plus longtemps possible. En second lieu ce qui fait l’intérêt de l’histoire de zombi c’est que l’on associe l’in-contrôlabilité et la vitesse de propagation d’un virus avec la représentation physique de ce virus : l’homme peut tirer, frapper et se protéger physiquement du danger. L’histoire de zombi sert donc d’exutoire à nos peurs profondément ancrée face aux menaces que nous avons connus avec les virus mortelles qui se sont propagés ces dernières années. Rien de plus normal à cela puisque ce type d’histoire fait suite aux films post apocalyptiques qui traitaient du risque de guerre nucléaire, faisant eux même suite aux films de guerre embrassant l’ensemble des guerres du siècle dernier.

            La propagation par les animaux est donc à utiliser avec attention mais ne doit pas pour autant être exclus complètement car elle permet d’élargir le spectre des possibilités et d’apporter de l’originalité.

            Etant donné que je n’ai pas la prétention de fournir ici l’idée révolutionnaire pour concevoir LE scénario qui va apporter un grand vent de fraicheur sur le genre je vais employer les quelques neurones à ma disposition afin de savoir quel animal pourrait être le vecteur le plus dangereusement imparable pour l’homme. Puisqu’ils ont déjà été utilisés, on peut supprimer de la liste les gros animaux car l’homme s’en protège comme de l’homme infecté : avec des grosses armes et des grosses barricades. Il faut donc chercher dans le plus petit. Nous avons les rongeurs ou les oiseaux qui peuvent constituer une menace de par leur nombre et la capacité à passer au travers des protections cités précédemment. Mais là encore l’homme s’adapte et ajoute des protections plus fines et des armes plus adaptés. Un bon lance-flamme, l’intérieur d’une voiture et hop, le tour est joué. Il faut donc aller dans l’extrêmement petit. Mais là il faut trouver du tout petit qui peut pratiquer un échange de sang avec l’homme. Exit la fourmi qui peut aller partout mais qui n’a aucune chance d’être infectée. Exit la mouche qui ne pourrait transmettre le virus. Au final il ne nous reste plus que le bon vieux moustique. Et oui cette espèce serait capable de fournir une quantité impressionnante d’ennemi. Le côté non-vivant annihilant la caractéristique éphémère de sa durée de vie nous nous retrouvons avec une multitude immortelle. Quant aux protections, à si petite échelle il y a forcément une faille dans la carapace à exploiter à un moment ou un autre qui fait que personne ne peut se protéger à la fois de cette menace et des autres. Les plus acharnés d’entre vous pourrons me dire : Oui mais, les moustiques ça ne pousse pas partout ! Il suffit d’aller s’abriter dans le grand nord et Hop, terminé le moustique. Ce à quoi je répondrais aisément : Non ! Que nenni ! Le moustique zombi, il est mort ! il peut donc aller où il veut, et voler pendant plusieurs jours pour aller piquer ton petit bonhomme en slip qui se croyait tranquille sur sa banquise et qui se faisait tranquillement bronzer en comptant les munitions de son fusil à ours.

            Au final, même dans les histoires de zombi, c’est bel et bien les moustiques qui vont encore nous ruiner l’existence. Mais quand on y réfléchi bien tout cela n’a rien d’étonnant si l’on considère que pour les virus mortelles actuels le moustique constitue déjà l’un des meilleurs vecteur de maladie.

            La solution au risque d’invasion zombi et donc les chances de survie de l’espèce humaines serait-elle actuellement au sein des laboratoires Baygon© ?

 

mercredi 10 juillet 2013

Ce soir j'ai touché du doigt le néant ...

En voilà un titre prometteur, me direz-vous.
Et pourtant ce soir j'ai fait l'expérience ... intéressante ... de goûter le subtil mélange du 'trop' et du 'pas assez'.
Car oui, ce soir j'ai allumé la télévision.
Pourtant c'était une soirée tout à fait banale : retour du bureau, deux ou trois bricoles à expédier ...
Et puis d'un seul coup, là sans prévenir, du temps libre. Avec l'appartement pour moi tout seul en plus !
Alors que faire :
regarder un film ... pas le temps.
lire un livre.. pas envie de devoir m'arrêter dans 20 minutes.
traîner sur l'ordi ... pas envie.
Et là, sautillant au fond du canapé, ma nouvelle télécommande me tend ses petits bras d'enfants en criant : 'viens jouer avec moi' !
Et du coup je sombre. Je m'affale sur la canapé, allume la télé, range les neurones et c'est parti pour un quart d'heure beauf !
Une petite voix en moi me fait pourtant des reproches :"franchement c'est pas la peine d'avoir fait taire ton côté geek pour ça !"

Et finalement elle avait raison la petite voix.
Je suis tombé sur un ovni (enfin pour moi, les autres appellent ça la vie normale).
Pile poil en allumant en plus !
A croire que c'est le destin qui m'a fait allumer la télévision à cette heure, sur cette chaîne !
Déjà, il s'agit d'une émission de télé-réalité donc on peut s'attendre à du lourd.
Ensuite, le concept s'appelle "les ch'tits à Las Vegas", un nom en droite lignée des films de "De Funes".
Le concept habituel : des jeunes, esclaves de leur narcissisme, qui passent leur temps à ne rien faire dans une somptueuse villa (elle est dure la vie à la télé).
On rentre violemment dans le vif du sujet avec un pseudo DJ qui part pleurer au bout de deux morceaux car les autres se moquent de lui. Et oui car on oublie trop vite la difficulté psychologique du DJ qui passe son temps à voir défiler des gens lui réclament des morceaux qu'il est obligé de connaitre et cette pression qui s'exerce sur lui au moment de soulever son diamant (enfin celui de sa platine car ses bijoux à la limite on s'en fout) avec cette éternelle question en suspend : "est-ce que ça va leur plaire ?"
Donc bref, on a donc le DJ qui pleure tout seul dans son coin.
Enfin tout seul ya quand même le cameraman, le perchiste, le mec qui tiens le projecteur braquée sur le pauvre malheureux plus deux ou trois assistants qui lui disent ce qu'il doit faire ("bouh : mauvaise langue ... la télé-réalité c'est pas truqué c'est pour de vrai !")
Donc, re-bref, les amis du DJ reviennent le chercher car ils l'aiment bien, et puis surtout la prod est coincé car le thème de la soirée c'est la fête à la villa donc sans musique pas facile de faire se déhancher les greluches pour attirer le téléspectateur testostéroné.
Ensuite on a un autre grand moment avec la piscine. Ben oui car depuis Loana dans toutes les émissions de téléréalité ya une piscine ca fait parti des éléments indispensable.
Donc cette piscine n'ayant pas été loué pour rien par la prod, au bout de quelques minutes (oui ils coupent au  montage les raccords maquillages et autres briefings) les premiers "festoyeurs" sont dans l'eau. On trouve donc pèle-mêle, une fille en string car elle n'avais pas de maillot de bain, un mec en caleçon en train de simuler une copulation basique avec une troisième fille toute habillée (la pauvre a hésité trop longtemps entre le string et le maillot de bain). Le tout avec un commentaire d'une greluche resté sur la touche :"je suis choquée par la vulgarité de ce qu'ils font. Et l'autre à côté qui se met carrément en string !".
Et à ce moment là je voudrais faire une pause et replacer le contexte.
Nous sommes donc dans une émission racoleuse à souhait, avec une fille "commune", habillée comme une p...  vulgairement, qui participe à une émission ou elle s'exhibe en toute impunité, qui est "choqué" par l'attitude des autres qui colle exactement à ce que souhaite la production et ce pour quoi elle a, elle même, été sélectionnée. C'est dire effectivement la capacité de recul qu'ont ces personnes.
D'ailleurs au final ce qui me dépite le plus c'est de retrouver chez eux des réactions d'adolescents post-pubères soumis à des élans hormonaux.
Autant chez ma belle fille, même si cela m'agace, c'est un processus normal à 14 ans. Autant chez des personnes qui sont en âge et censés être capables de travailler, de prendre des décisions, de voter, d'élever des enfants !!!
Tiens d'ailleurs les guignols avec leur "manif pour tous" tout droit issue d'une époque moyenâgeuse où l'inquisition faisait loi, cela ne les choquent pas de voir des crétins immatures pouvoir élever des enfants ?
Enfin bref, je dérive.
Tout ça pour dire que ce soir j'ai passé 15 minutes devant la télé pour me rappeler pourquoi je ne l'allume jamais !
En conclusion je citerais un sketch de Patrick Timsit :
"parfois je regarde la télé toute la journée, c'est chiant ! Mais quand je l'allume, c'est pire !"

jeudi 27 juin 2013

Retour au jardin

Voilà des jours et mêmes des semaines que je ne suis pas revenu sur ce blog.
Loin de n'avoir rien à raconter c'est plutôt par manque de temps.

Pour les nouvelles beaucoup de choses bien sûr, une nouvelle ceinture en Aïkido, la fin de l'année scolaire, une reconduite à long terme du contrat client, ...

Mais pendant ce temps là au jardin ça pousse. Lentement, tranquillement, mais inévitablement.
Les herbes envahissent peu à peu l'espace, les premières grains de courgettes n'ont jamais poussées, les tomates végètes ...

Mais finalement, et avec le peu de temps que l'on y passe on arrive à maintenir quelque chose de potable pour une première année :


Et en y regardant de plus près ca pousse ! 


Et oui ! ce sont bien des tomates que vous voyez !!! bon elles sont toutes petites et encore verte ... mais un jour elles seront vermeils et juteuses !

Enfin l'essentiel c'est d'y croire.

Ceci dit on commence déjà a récolter : Christelle viens de faire un clafoutis avec les cerises du jardin et les petites se régalent de framboises.

Ce soir j'ai même cueilli les premiers petits pois et groseilles. Et là semaine prochaines ça devrait être bon pour les premiers haricots !


Voilà pour les dernières nouvelles.
Promis en début de semaine je prendrais le temps de vous raconter le week end d'Aikido aux sables d'Olonnes.

Bonne nuit à tous !